Le web et sa composition
La carte du Web 2.0
La structure du web 2.0 se situe entre harmonie et chaos. Le Web des données ramène autant au fait de la limitation des machines à reconnaître et décoder les données non-structurées du web, qu’à l’existence d’innombrables ensembles de données hiérarchisées, réparties à la grandeur du globe et contenant toutes sortes d’information.
Source : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Carte_web_2.png
La carte du web
Golfe de Zuckerberg, océan du Spam, mer des archives… C’est ce que nous propose de découvrir l’artiste slovaque Martin Vargic dans sa carte du web. Il explique sur le site que seulement une petite portion du web a été choisie pour figurer sur la carte. En plus de celle-ci, quatre “mini-cartes” ont été rajoutées. La première représente la surveillance de la NSA, la deuxième les réseaux sociaux les plus utilisés, la troisième les moteurs de recherche les plus populaires et la quatrième, le niveau de pénétration d’internet. D’autres cartes plus scientifiques ont été créées afin d’illustrer la suprématie de Google ou encore les sites les plus populaires.
Source : http://www.huffingtonpost.com/2014/01/30/map-of-the-internet_n_4697389.html
De la manipulation à la désinformation
La face cachée de l’iceberg
Ce dont on parle n’est pas toujours ce dont il s’agit. Le web 2.0 nous dissimule certaines de ses actions, ou au contraire, nous dit des choses qui sont contraire à la réalité. Le Deep Web en général, représente la partie immergée de l’iceberg, les pages non atteignables (puisque non indexées) par les moteurs de recherches grand public. Une «partie» qui représenterait environ 75-80% de l’internet, environ un trilliar de pages…
Cette couche internet, tout comme le monde carcéral, possède sa propre monnaie (les Bitcoins), ses propres codes (confiance entre magouilleurs, chasse/délation des pédophiles) et ses propres modes d’accès (Tor).
La pyramide de la manipulation
La désinformation est un ensemble de processus et techniques de communication qui ont pour objectif de donner une fausse image de la réalité, afin de protéger des intérêts privés et d’influencer l’opinion publique. Le sens de ce terme datant du XXème siècle, se rapproche de celui de propagande. Il connait néanmoins de nombreuses variations selon les auteurs. Elle concerne aujourd’hui des domaines très larges tels que : la politique, le domaine militaire, educatif, financier. Elle s’appuie sur la religion, l’intelligence économique, les médias, le milieu éditorial, et gagne en influence grâce au numérique.
Source : http://www.truthcontrol.com/pictures/pyramid-manipulation
Evaluation de l’information
L’auteur se retrouve face à une multitude d’information. En revanche, sur internet toute personne peut créer un site : certains sont fiables, d’autres peuvent rendre compte de fausses informations. Une notion nouvelle apparait : celle de la fiabilité de l’information. En effet, une source peut être considérée comme fiable si l’utilisateur possède assez d’éléments qui permettent d’avoir confiance en elle. La notion de pertinence de l’information est souvent évoquée par les théoriciens en information-communication. La fonction auteur est donc confrontée à de nombreuses questions de droit, de sélection d’informations, de tentations de plagiat.
Source : http://www.culturedel.info/cactusacide/?p=3
Crise politique et secret
Cylindres de la machine Enigma
Enigma est une machine électromécanique d’origine allemande construite grâce à des rotors montés sur cylindres pour le chiffrement et le déchiffrement de l’information. Elle a été commercialisée en Europe et dans le reste du monde dans les années 1920, et fut adaptée pour une utilisation par les services militaires et diplomatiques de nombreuses nations. Réputée inviolable, L’Allemagne nazie et ses alliés s’en sont servi, avant et pendant la seconde guerre mondiale. Cependant, les cryptanalystes britanniques ont pu décrypter un nombre intéressant de messages chiffrés à l’aide d’Enigma, à la suite du travail des polonais Marian Rejewski, Jerzy Rozycki, ainsi que du Britannique Alan Turing.
Source : http://www.herodote.net/Codes_secrets-synthese-1814.php
L’univers du code dans le Pendule de Foucault
Le Code templier
Le chiffre des Templiers est un système de chiffrement par substitution basé sur une correspondance entre l’alphabet et une suite de figures géométriques de la Croix de Malte. L’Ordre du Temple, évoqué très largement dans le Pendule de Foucault, était un ordre religieux et militaire créé en 1129 dont les membres avaient pour mission principale d’assister les pélerins se rendant en Terre Sainte. Cette activité poussa l’ordre à se développer rapidement et à constituer de l’Orient à l’Occident un réseau de commanderies. Pour transmettre de manière confidentielle des informations ou des lettres de change entre les différentes groupes de Templiers, ils auraient adopté, ils sont connus pour avoir adoptés un alphabet de chiffrement appelé « Chiffre des Templiers ». La Franc-maçonnerie s’en inspirera en créant le Chiffre des Francs-maçons.
Source : http://templier.weebly.com/chiffre-des-templiers.html
La Kabbale
La Kabbale (de l’hébreu Qabbala signifiant « réception ») désigne une tradition ésotérique du judaïsme, présentée comme la « Loi orale et secrète » donnée par YHWH (Dieu) à Moïse sur le Mont Sinaï, en même temps que la Torah, qui est la Loi écrite et publique. Ses adhérents défendent l’idée que la compréhension intime et la maîtrise de la Kabbale rapprochent spirituellement l’homme de Dieu. Ils auraient, de fait, une plus grande conscience, un plus grand discernement sur l’œuvre de la Création. par Dieu. Elle désigne également un ensemble d’hypothèses métaphysiques sur Dieu, l’homme ou l’univers. La Kabbale est représenté par l’arbre de la vie : ci contre : L’Arbre de la Cabbale (1985), œuvre du peintre italien Davide Tonato.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kabbale
Désinformation, faux, manipulation : phénomène ancien ou réalité actuelle? 
